La circulation des espèces ne se limite pas à la superficie de la Réserve ; il est souhaitable d’assurer aux alentours de celle-ci des conditions optimales de conservation des habitats.
Plusieurs approches sont possibles.
Première possibilité, l’acquisition de parcelles incluses dans une zone de préemption définie par le département au fur et à mesure des opportunités, pour ensuite leur conférer un statut de protection durable.
Seconde méthode, les conventions avec les propriétaires riverains ou proches. Elles sont relatives à :
La pisciculture et la gestion de l’eau. Une des spécificités de la Brenne est la construction de ses étangs en chaînes ; les étangs d’amont se vident dans les étangs d’aval. Maitriser la circulation de l’eau, c’est favoriser la présence de certaines espèces d’oiseaux ou de plantes selon la période de l’année et la pluviométrie, surveiller au mieux la circulation des espèces utilisant le réseau hydraulique, organiser les vidanges et les assecs...
les suivis scientifiques et les inventaires,
l’enfrichement et la problématique “sangliers”
les espèces exotiques envahissantes…
Les propriétaires de ces territoires passent une convention avec la Réserve, mais ne sont pas intégrés dans son périmètre protégé ; en contrepartie, celle ci met en place des opérations de gestion (débroussaillage, pâturage...) ainsi que des inventaires naturalistes, voire des animations.